C'est une opération Buzz plutôt reussi que Desigual a reussi ce mercredi 11 Janvier 2012. Lyon, 6h45 et plus de 300 personnes peuplent la rue de la république devant la boutique de la marque. En effet, celle-ci a lancé une action de street marketing qui recompensait les 100 premiers à se mettre en souvêtement devant l'enseigne à 9h00 tapante. 

Certains sont venus de l'étrangers (Espagne, Angleterre) pour profiter de cette offre exeptionnelle c'est à dire une tenue gratuite de l'ancienne collection (un haut et un bas) choisi par les gagnants et peu importe le prix. J'étais dans la foule ce jour là et j'ai pu recueillir quelques témoignages des heureux élus dont quelques uns sont repartis avec plus de 600euros d'habillement et malgré leurs cernes marquées, ils avaient le sourire aux lèvres. Objectif réussi pour Desigual qui fait parler de cette histoire farfelue sur tous les réseaux sociaux et par des milliers de personnes. Cependant, il s'agit quand même d'un evenement à double tranchant qui a aussi apporté un buzz négatif. En effet, d'autres se sont sentis dégradés de devoir se déshabiller pour pouvoir s'habiller dans une société qui s'est tellement paupérisée. Ainsi, on retrouve sur des blogs et forums, et même dans la rue ce jour là, des manifestants qui scandent contre ce qu'ils dénoncent comme une humilitaion.

Pour m'a part, j'ai trouvé que l'idée était très bonne car c'est principalement dans une bonne ambiance que les gens ont attendus et sont repartis bredouilles. De plus, l'évenment a créer un bon mouvement dans les magasins Desigual et la notoriété de la marque s'est étendue. Enfin, l'opération a été réalisé à moindre coût puisqu'il s'agissait d'un destokage de l'ancienne collection. Une petite pointe de génie dans un moment ou la guerre du street marketing entre les enseignes a été déclarée.

Magnifique concert encore une fois, de la part d'une des effigies du rock français (et ne faites pas semblant de pas connaître, vous avez tous entendu au moins une fois leur chanson Manu Chao). Dans son Album, Didier est seul mais rassurez-vous, il ne se sépare nullement de son groupe! Proche de son publique, tonique et dans une ambiance délirante, M. Wampas ne perd pas de son charme avec le temps. Son rock s'est peut être adoucie mais cela n'a en rien changé sa personnalité forte. C'est peut être pour ça que les gens ne cessent de scander que "DIDIER WAMPAS EST LE ROI". 

Et puis il m'a quand même fait monter sur scène à la fête de l'humanité en 2009 :D

C'était une de ces soirées d'hiver, de celles qui semblaient transformer vos membres en verre soufflé qui se briserait au moindre choc. L'air était sec et piquant, les rares derniers passants en cette heure si tardive avaient les joues rougies et boursouflées. J'errais sans but avec un sentiment de tension et de mal être. Le ciel était lourd de nuages tout blancs mais la neige se refusait à tomber. Cela ne faisait qu'amplifier mon air maussade. Il me restait encore approximativement 100 m avant d'atteindre la jetée mais je n'avais pas envie de planifier la suite de mon escapade car en réalité je n'avais aucunes idées de la suite des événements. J'avais plutôt peur d'arriver jusqu'à cette jetée, de me rendre compte que je n'allais nul part, que je ne savais pas quoi faire, qu'aucun projet ne me donnait en envie de continuer.

Je me suis assis sur le trottoir, me prétextant à moi-même que je n'aimais pas fumer en marchant. Alors j'ai sorti une cigarette. Les lampadaires se sont éteinds. Je ne distinguais même plus l'angle ou j'allais tourner pour voir la mer. A vrai dire, je ne voyais plus rien hormis le foyer de ma cigarette. Je n'avais même pas envie de fumer.

D'un seul bond, je me suis levé, j'ai écrasé ma cigarette. Et puis j'ai marché les derniers mètres à taton, fermant les yeux quelques secondes avant d'arriver à l'angle. Puis je me suis arrêté, toujours les yeux fermés, j'ai soufflé puis j'ai ouvert les yeux. 

Je ne sais plus ce qui c'est exactement passé car ma mémoire est confuse. J'ai du me trompé d'angle, il devait y avoir une ruelle que je n'avais pas distingué de loin. J'ai du tourné trop tôt. Ce sont les seules explications plausibles que j'ai trouvé, mais au fond de moi, je suis persuadé que la rue était droite et qu'il n'y avait qu'une seule issue.

Mais peu importe. J'étais là. Devant ce spectacle extraordinaire. C'etait comme une explosion de douceur dans ma poitrine, un souffle de douceur sur mon âme. Il y avait une fenêtre basse que j'aurais pu enjambé. De toute la ruelle, seule celle ci était habitée d'une lumière. C'était une douce lumière tamisée, qu'on réserve généralement aux moments intimes. A l'intérieure, je distinguais une voûte en pierres anciennes et un paravent.
Jamais je n'avais aperçu quelque chose de si attrayant, personnel, presque interdit.
J'avais l'impression que quelqu'un se trouvait derrière ce paravent, qu'on m'attendait. Je voyais le bout du tunnel, cela réchauffait mon coeur. J'avais comblé ce vide qui m'animait, rien que par cette vision.

Alors, sans réfléchir, sans hésitation j'ai forcé la fenêtre , qui avait l'air plutôt vielle, avec une aisance presque surnaturelle, et je suis entré.

On estime a près de 3000 les victimes mortes du onze septembre sans parler des nombreux corps qui n'ont pas pu être retrouvés ou restistués

Pompiers cherchant des réscapés

 " The dust woman " - Photo qui a fait le tour du monde.

 Une femme se retrouve couverte de poussière suite à l'effondrement des tours.

 Témoignage d'une victime ici : http://www.youtube.com/watch?v=TFxbbY11zTg

L'après 11 septembre - Les victime qu'on oublie.

Toux + Travail méritent sale air

La poussière dégagée par l'effondrement des tours est très toxique. C'est ainsi que les secouristes et les personnes encore vivantes et présentes sur le site sont exposées à de graves intoxications, cancers et maladies. Par la suite et depuis maintenant 10 ans, des milliers de ces personnes s'éteignent à petit feu parfois criblé de dettes causés par leurs graves problèmes de santé. On leur avait pourtant affirmé que l'air (composée d'une poussière qu'un pompier compare à l'épaisseur de la neige) était respirable. Très peu de matériel, tels que des masques de protection, a été fourni. De nombreuses victimes peinent à payer leur soins médicaux car leurs problèmes de santé ne sont pas reconnus et donc ne sont pas couverts. 

 Ken George, 46 ans - Ex employé de voirie et secouriste volontaire

Ken George ne se déplace que très rarement sans sa bouteille à oxygène. Il possède plus de 4 piluliers différents qu'il doit vider en une journée. Sa vie est devenue un véritable enfer après avoir travaillé pendant 6 mois sur le site. Sans parler de la vie de sa femme qui le soutient et s'occupe de lui au quotidien.

A 46 ans, Ken George n'attend que de reposer en paix dans une parcelle d'un beau cimetière qu'il vient d'acheter pour l'occasion. 

 Cet événement a engendrer de nombreuses théories sur un complot et le monde entier se questionne encore sur les responsables. En ce lugubre anniversaire, je vous invite à dédier une pensée en hommage à toutes ses victimes dont la vie ordinaire aurait pu être la votre.

Bien le bonjour !

A l'aube de nos 20 ans, la vie est trépidante. On a la GNIAK et on aime bien se faire entendre quand on a une idée, un coup de coeur ou un coup de gueule. Et puis pour ma part, je place le partage dans le top of mind de mes principes. 
Et c'est dans cet esprit que je vous présente ce blog, actualisé quand l'occasion s'en présente.

En vous souhaite un immense plaisir des yeux avec ou sans lunette.

PRINPI